Les équilibres naturels entre les espèces obéissent à des règles très simples :
- je suis un prédateur, tu es petit et malingre, tu te déplaces lentement : je te bouffe
- je me multiplie plus vite que toi, j’utilise les mêmes ressources : tu disparais
- je suis un mâle au top de ma forme, tu es malade ou encore un peu jeune : je me reproduis plus que toi (également valable pour les femelles)
- il se passe un cataclysme universel, la ressource se modifie : tu disparais
- tu es un animal grégaire, tu cours, tu te blesses gravement : tu mourras tout seul après quelques heures d’agonie
- tu viens de naître, tu es mignon, fragile et sans défense : tu auras une chance sur 1 000 000 de parvenir à l’âge adulte et de te reproduire
- etc.
La congruence du raisonnement est somme toute, bête comme chou.
Ainsi, au fur et à mesure des millénaires, la vie a pu conquérir quasiment tous les recoins de notre planète. La mutation qui a permis de passer à une étape ultérieure de l’évolution et, bien sûr, la sélection des meilleurs reproducteurs sont à l’origine de la biodiversité actuelle.
Certes, la nature est belle. Mais qu’elle est injuste et dégueulasse !
Mise à part quelques cas bien particuliers, la solidarité n’est pas le terme qui définit le mieux la « loi de la jungle ». Putain de capitalisme vert !