Le Tarier de la Réunion, surnommé « tec-tec », est une espèce endémique de cette île.

L’endémisme caractérise la présence naturelle d’un groupe biologique exclusivement dans une région délimitée. Une espèce endémique est donc relative à un lieu : le tec-tec est endémique de la Réunion.

Les îles sont des territoires idéaux pour l’endémisme. Dans l’Océan Indien, Madagascar et l’Archipel des Mascareignes  (Maurice, Rodrigues, La Réunion) en sont de très bons exemples…

Le tec-tec est un tarier. Il appartient au genre Saxicola, comme ses cousins métropolitains le tarier pâtre (Saxicola rubicola) et le tarier des prés (Saxicola rubetra). On dénombre 14 espèces de Saxicola.

Le Tarier de la Réunion fut décrit par Gmelin en 1789.

C’est un petit oiseau court et rond d’un peu plus d’une dizaine de centimètres. La femelle revêt un plumage plus terne que le mâle. Encore que. Le plumage est variable selon les individus (mâles). Le plus coloré des mâles arborera une tête noire, un dos noir et des ailes de la même couleur. La gorge et le ventre sont blancs et le plumage de la poitrine est orange. Le mâle peut  être aussi beaucoup moins flamboyant et être indissociable de la femelle…

La saison des amours s’étend d’avril à septembre. Il niche au sol.

C’est un oiseau territorial qui aime à se placer en évidence sur un petit territoire dégagé qu’il surveille depuis un promontoire. Il est insectivore.

Forcément, le chant du tec-tec est « tec ! tec ! tec !… »

Très curieux, on peut l’approcher presque sans difficultés.

Canon Eos 40D, Canon ef 400mm f/5.6 l usm

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