La péninsule du Cap est exceptionnelle de biodiversité. Là-bas, il existe des formations végétales, qui, de loin, ressemblent à de la garrigue : les fynbos. Ceux-ci n’hésitent pas à rivaliser avec les forêts primaires tropicales en terme de taux de biodiversité. Parmi les espèces butineuses, il existe une abeille domestique endémique. C’est l’abeille du Cap, Apis mellifera capensis.

L’abeille africaine Apis mellifera scutellata est cantonnée pour sa part dans la moitié Nord de l’Afrique du Sud. Il existe une ligne claire de démarcation entre les deux espèces.

Apis mellifera capensis en train de se désaltérer

Varroa destructor s’est installé en Afrique du Sud en 1997. Il fut alors responsable d’hécatombes mémorables dans le cheptel local d’abeilles. Mais, l’abeille du Cap a su développer une tolérance vis-à-vis du parasite en l’espace de 3 à 5 ans. Les essaims sauvages ont su développer des mécanismes de tolérance comme le comportement d’épouillage.

Lors d’une visite de rucher à Stellenbosch, j’ai eu l’occasion d’ouvrir des alvéoles de couvain operculé… et pas la moindre trace de Varroa. Ce serait donc vrai, des abeilles domestiques tolérantes au Varroa

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