La péninsule du Cap en Afrique du Sud est un véritable repère d’espèces endémiques. Un petit coin de paradis.

Promerops cafer est un passereau qui traîne dans les fynbos et qui semble prendre plaisir à déambuler de fleur en fleur.

Ce nom français de Promérops du Cap n’est pas des plus élégants puisqu’il rappelle un peu trop le nom latin et ses aphorismes barbares. Ce n’est pas parce que cet oiseau n’est pas très coloré qu’il n’a pas quand même droit à un dénominatif plus sympa… Un nom un peu tropical, un nom qui fasse rêver et voyager… « sucrier du cap » serait plus intéressant, puisque le nom anglais est Cape Sugarbird, beaucoup plus évocateur.

Sucrier du Cap sur Protéa

Sucrier du Cap sur Protéa

Les fynbos désignent des écosystèmes très complexes avec une biodiversité très élevée aussi bien au niveau végétal qu’animal… ça méritera bien d’ailleurs un petit post… plus tard. Les végétaux phares de ces ensembles sont les Protéa, de la famille des Protéacées, forcément.

Tout ça pour quoi ?

Tout simplement pour dire que le sucrier du Cap est nectarivore et qu’il joue un rôle majeur dans la fécondation de ces plantes…

Une dernière anecdote pour briller au cours d’un dîner mondain : la région du Cap est très venteuse. Et il semblerait qu’il ne soit pas simple de se tenir sur le sommet de la tige florale quand elle est agitée en permanence. Même pour un sucrier. A la différence des autres Promerops, celui-ci aurait développé des griffes particulièrement acérées pour mieux tenir en place et résister aux assauts venteux… Voilà.

La grande queue du Sucrier du Cap

La grande queue du Sucrier du Cap

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